Après plus de 14 ans de règne, la Phantom VII passe le flambeau à son héritière. Cette Rolls-Royce Phantom VIII propose des innovations sans pour autant perdre son ADN.
La plus connue et la plus grosse des berlines de luxe du monde fait peau neuve. Avec 14 ans de bons et loyaux services, le mastodonte anglais laisse la place à une descendante bien plus innovante qu’il n’y parait. Cependant, n’attendez pas une révolution, car elle n’aura pas lieu.
Esthétiquement, son design évolue à petits pas. Il ne faudrait pas bousculer la fidèle clientèle de la marque de luxe de Goodwood. On retrouve ici tout ce qui fait d’une Rolls-Royce … une Rolls-Royce. C’est-à-dire un immense capot surplombant la gigantesque calandre et le célèbre Spirit of Ecstasy. Deux nervures prennent place sur le profil de la carrosserie débutant au niveau des optiques rectangulaires et se terminant au niveau du coffre.
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La place du roi dans la Phantom VIII est toujours la même ; à l’arrière. Il est évident que tous les propriétaires de ce type de véhicule ont un chauffeur pour les conduire. Et comme à son habitude, tout est personnalisable à l’intérieur de la voiture, dépendamment du prix que l’acquéreur est prêt a mettre pour avoir une voiture unique. Des sièges (banquette, fauteuil individuel, avec accoudoir ou sans …) jusqu’à la console centrale et la planche de bord et sa bande centrale « The Gallery ». Côté nouvelle technologie on remarquera une instrumentation 100% numérique, des portes antagonistes automatiques, un châssis entièrement conçu en aluminium, des suspensions pneumatiques, aidées d’un système de caméra analysant la route, la vision à 360°, l’avertisseur de collision et l’affichage tête haute. En somme, tout ce qui existe déjà sur les véhicules des catégories inférieurs.
Sous le capot, le V12 a été amélioré et atteint maintenant 563 chevaux toujours avec la cylindrée historique de 6,75 litres. Il est bien évidemment couplé avec la boite automatique ZF à 8 rapports additionnée d’un système satellite lui permettant de mieux gérer les passages de rapports.
Ne parlons pas du prix de cette Phantom VIII, cela serait indécent tout comme le nombre de zéro qu’il y aura sur le chèque.