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Sommaine
C’est à bord de la nouvelle DS 5 que j’ai parcouru 1000 kilomètres. Entre autoroutes, ville, et même montagne j’ai conduit cette berline à la silhouette particulière entre Paris et Genève.
Ne l’appelez plus Citroen, la marque officielle est maintenant DS Automobile. D’ailleurs sur cette nouvelle version ni le nom, ni les chevrons sont présent. La nouvelle calandre arbore fièrement ce D et ce S qui réapparaissent sur de nombreux autres endroits aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur.
Cependant le design reste assez identique à l’ancienne version et garde cette forme assez unique pour une voiture. Mi berline, mi break les lignes sont plutôt rondes mais aussi assez fluides et aérodynamiques. Le chrome est assez présent sur la carrosserie notamment de chaque extrémité du capot avec une bande partant des phares vers les rétroviseurs. On peut aussi en apercevoir sur la calandre et sur le bas de caisse ce qui pour autant ne donne pas une impression de bling-bling.
A son bord
Si vous n’êtes jamais entré dans une DS 5, l’expérience est à faire de tout urgence. Car on peut aussi bien détester que adorer durant les premiers instants. L’ambiance cockpit est assez présente avec autant de boutons sur la console qu’au dessus de la tête. C’est un des défauts de la voiture pour ma part. On est un peu submergé de boutons en tout genre qui permettent de faire un tas de choses.
La qualité est omniprésente avec autant de matériaux qui flattent la vue et le touché. L’effet chrome de l’extérieur est répercuté à l’intérieur notamment sur le volant et sur la console centrale. Les trois panneaux vitrées du toit donnent de la luminosité dans l’habitacle en plus d’accentuer sur l’effet aviation. L’écran tactile accouplé avec un smartphone permet de nombreuses possibilités assez classique dans cette catégorie de véhicule. L’affichage tête haute permet de simplifier la vision du compteur ainsi que du GPS. En effet les informations sur votre chemin apparaitront sur la petit vitre transparente que vous pourrez rétracter si cela ne vous est pas utile. Les rangements sont assez présents, même dans la boite à gants réfrigérée qui permet d’accueillir deux bouteilles à plat. Les places avant sont confortables même si cette version ne dispose pas de sièges électriques ni même massants.
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L’habitabilité à l’arrière est parfaite pour quatre personnes mais les voyages à cinq devront être de courte durée. Petit point négatif sur la garde au toit n’est pas excessive due à la coupe du véhicule. Le volume du coffre, de 468 litres, accueillera des affaires pour quatre personnes pour une week-end. Cependant n’espérez pas déménager avec, il s’agit bien d’une DS 5 et non d’un break Volvo.
La qualité globale de l’intérieur est digne d’une DS, c’est à dire qu’elle n’a aucune honte à rivaliser avec nos amies les allemandes.
La conduite
La motorisation 1.6 l blueHDI promet des consommations assez faibles d’après les chiffres constructeur. Pour cela il faudra se « contenter » d’une boite de vitesse mécanique et de « seulement » 120 ch sous le capot. Mais après avoir conduit la voiture sur de nombreux kilomètres, la motorisation s’avère suffisante dans pratiquement toutes les situations. Même si le manque de dynamisme manque dans les grandes montées, c’est le prix payer pour ne pas passer à la pompe souvent.
Elle est donc une très bonne routière et vous n’aurez aucun soucis à voir défiler les bornes kilométriques aussi bien en tant que conducteur que passager.
Crédit photo Ludovic Brunet Moret
Monautonews.com est le blog auto que j’ai créé en 2009 afin de partager ma passion de l’automobile. En plus des actus auto, je réalise des essais comme la Jaguar I-Pace et la Volvo V60.